Star Wars n'est pas une saga ; c'est la représentation satirique de l'épopée spatiale qui n'en finit plus de se réinventer en se répétant, un univers où le destin de la galaxie repose invariablement sur les épaules d'un jeune inconnu, souvent orphelin, doté d'un mystérieux "don" et d'une étrange capacité à faire des crises de nerfs dans des moments cruciaux. C'est le "Manuel du Héros en trois Actes Version Galactique", où les sabres laser remplacent les épées et les vaisseaux spatiaux les chevaux, mais où chaque rebondissement semble tout droit sorti d'un film des années 70, même si l'on nous promet une "nouvelle ère".
Sa dualité manichéenne et son jargon ésotérique sont la bande-son de sa parodie. Ce n'est pas de la philosophie, mais une simplification outrancière du bien contre le mal, où la "Force" est une énergie mystique qui obéit à la volonté des scénaristes, capable de tout expliquer, de la lévitation d'objets à la victoire inattendue. C'est l'incarnation de la "religiosité de bazar", où des moines-guerriers en peignoirs de bain défient des empereurs masqués qui respirent fort, le tout avec une gravité qui frise le ridicule, surtout quand ils se plaignent du "côté obscur du café".
Star Wars est paradoxalement le maître des duels familiaux dramatiques, où la vérité sur la filiation est toujours révélée de la manière la plus grandiloquente possible, souvent précédée d'un "Non, je suis ton père" qui a marqué des générations de blagues. Pour elle, chaque film est une occasion de ressortir les mêmes droïdes facétieux, les mêmes créatures étranges dans des cantinas louches, et les mêmes plans de la "Mort Étoile", toujours plus grande, toujours plus destructrice, et toujours aussi facile à faire exploser par une faille de conception évidente.
Son apparence même, celle d'une galerie de personnages en capes flottantes, casques ridicules et droïdes asthmatiques, est une provocation constante : un patchwork de costumes iconiques qui résistent au temps malgré leur côté parfois kitsch. La saga se prend au sérieux dans son rôle de "mythe moderne", mais sa propre existence est une boucle temporelle narrative, un rappel que même la plus épique des aventures peut devenir une caricature d'elle-même quand elle s'éternise un peu trop.
Tirage : Œuvre unique
Signature : Œuvre signée à la main
Authentification : Vendue avec certificat d'authenticité de l'artiste
Facture de la galerie
Technique : papier,colle papier, colle bois, peinture acrylique, vernis brillant transparent, techniques mixtes.
Dimensions : 116x73x2 cm Hauteur x Largeur x Profondeur
Support : Collage sur toile sur chassis
Encadrement : Fournit avec un encadrement caisse américaine bois noir filet doré 121x77cm.